Toutes les femmes enceintes salariées bénéficient de nombreux droits au sein d’une entreprise. Elles restent bien protégées depuis le moment où sa grossesse est déclarée jusqu’à son accouchement. Pour bien marier travail et grossesse, il est important de connaître tous les droits dont peut profiter une femme salariée qui attend un enfant.
Les droits à bénéficier au travail
Dès qu’une femme enceinte déclare sa grossesse à son employeur, elle peut immédiatement profiter de tous les droits qui lui sont convenables. Sache que la déclaration de la grossesse peut se faire face à face par prise de rendez-vous ou par envoi de lettre.
En cas de grossesse, aucune loi ne prévoit une réduction sur les horaires de travail. Par contre si la femme présente de la difficulté sur la réalisation de ses travaux, un aménagement de poste peut être envisagé. Bien évidemment, cela se fait sans avoir un impact sur son salaire. Cette mutation reste provisoire. Si son état après l’accouchement le permet, elle pourra reprendre son ancien poste.
Aussi, une femme enceinte a le droit de s’absenter pour se rendre aux examens médicaux liés à sa grossesse. Bien évidemment, ses absences ne sont pas déduites de son salaire ni de son congé. Pour cela, il est important d’apporter comme preuve les dossiers de surveillance médicale.
Il est formellement interdit aux employeurs de licencier une femme enceinte. Par contre, une rupture du contrat peut se faire pour faute grave du salarié qui est non lié à la grossesse.
Le congé de maternité
Toute femme enceinte salariée bénéficie d’un congé de maternité afin de pouvoir préparer à l’accouchement et récupérer après. En règle générale, le congé de maternité se subdivise en 2 parties :
- La première partie ou le congé prénatal qui consiste à 6 semaines avant la DPA ou Date présumée pour l’accouchement.
- La seconde partie ou le congé postnatal qui dure 10 semaines après la DPA.
Cette durée varie en fonction de nombreux facteurs comme le nombre de l’enfant à la charge ou ceux à naître. Bien évidemment, si la femme attend des jumeaux, la durée du congé de maternité peut augmenter.
La femme enceinte a bien évidemment droit à ses indemnités journalières de la Sécurité Sociale. La salariée, si son état le permet, peut reprendre son précédent emploi à son retour au travail.
Le droit d’allaitement
Après la reprise du travail, une femme qui vient de faire naître son enfant peut bénéficier d’un droit d’allaitement. Cela consiste à une heure par jour et dure jusqu’à une année. Il est entièrement possible d’allaiter l’enfant au sein de l’entreprise. Il existe même des enseignes qui disposent d’un endroit qui est particulièrement destiné à l’allaitement. Le mieux est donc de discuter avec l’employeur afin de connaître la possibilité.
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